#SMM22 : 3 questions à François Roberge, PDG de la Vie en Rose

«La mode locale est importante et elle se porte bien!», dit d’emblée François Roberge quand on lui demande pourquoi il a choisi d’inscrire la Vie en Rose—entreprise fleuron du Québec dont il est propriétaire et PDG—comme présentateur officiel de la Semaine Mode de Montréal 2022 (SMM).


Impliqué au sein de mmode depuis les tous débuts en 2016 (l’organisme derrière la SMM et #mtlstyle, la plateforme sur laquelle vous êtes présentement 😉) et à la tête de la Vie en Rose depuis 1996, l’homme d’affaires cultive un intérêt marqué pour la mode locale depuis belle lurette. 


Pour célébrer le partenariat de la SMM22 avec la Vie en Rose, nous avons posé quelques questions à François (on le côtoie beaucoup, alors on se permet de l’appeler par son prénom!), curieux de voir la mode d’ici à travers ses yeux qui, au cours des 25 dernières années, ont vu l’écosystème québécois changer, évoluer et surtout, fleurir.

 


 

Quand on parle de « semaines de mode », c’est immanquable, on a tendance à se comparer! Comment positionnez-vous la mode québécoise en comparaison aux autres grandes métropoles internationales qui tiennent aussi ce genre d’événement?


Notre mode est accessible, mais elle est alignée aux besoins et au mode de vie de la clientèle québécoise et canadienne. Pour moi, Montréal, c’est un heureux mélange de créateurs, de manufacturiers et de détaillants majeurs, générant un équilibre parfait pour une industrie effervescente. 


Notre métropole est aussi une capitale canadienne de détaillants et on y retrouve plusieurs sièges sociaux de marques importantes. D’ailleurs, les détaillants d’ici recrutent des employés de partout dans le monde pour leur offrir des postes à valeur ajoutée chez nous. C’est pourquoi je suis convaincu que notre mode n’arrêtera jamais d’évoluer ici aussi.


Présentateur officiel de la SMM22 et proche collaborateur de mmode—deux initiatives qui visent à faire briller la mode d’ici toutes entreprises confondues—, vous souscrivez visiblement à une philosophie d’entraide plutôt qu’en silo. D’où vous vient ce côté rassembleur?


Je crois fermement qu’ensemble, on va plus loin. Selon moi, en nous regroupant, nous pouvons trouver de meilleures solutions aux enjeux auxquels font face les détaillants et les autres acteurs de la mode locale. Parler d’une voix unie nous garantit un impact optimal et nous rend plus crédibles auprès des consommateurs. 

 


En 1996, vous acquériez la Vie en Rose. Vingt-cinq ans plus tard, comment la mode québécoise a-t-elle changé?


La mode locale a énormément évolué depuis mes débuts dans le milieu. Sans aucun doute, l’avancement technologique a permis une révolution. L’expérience en ligne, la diversité des produits et la rapidité de livraison ont pris beaucoup d’importance, ici comme ailleurs. Aussi, à mon grand plaisir, nous avons maintenant des considérations pour l’économie locale et le bien-être de notre planète. Les consommateurs cherchent à acquérir des vêtements d’ici, notamment moins nocifs pour l’environnement.


Cliquez ici pour tout connaître de la programmation de la Vie en Rose durant la Semaine Mode de Montréal! 

 

***

Montreal Fashion Week: 3 Questions To François Roberge, la Vie en Rose CEO

“Local fashion is not only important, it’s thriving,” François Roberge says at the outset when asked why he decided to enlist la Vie en Rose—one of Quebec’s major apparel players of which he is the owner and CEO—as Montreal Fashion Week 2022’s official presenter (MFW).

 

Highly involved with mmode since its creation in 2016 (the organization responsible for MFW and the #mtlstyle platform on which you are currently reading this article 😉) and at the helm of la Vie en Rose since 1996, the business man’s interest for local fashion is all but recent.

 

In celebration of MFW22’s partnership with la Vie en Rose, we asked François (he’s around a lot, so we’re on a first-name basis) a couple of questions to try to see Quebec fashion through his eyes which, over the last 25 years, have witnessed a deep change in the local industry. Thankfully, it’s all been for the better.

 

When we think of fashion weeks, we can’t help but compare ourselves. How would you define Quebec fashion in contrast with other big cities holding similar events?

 

Our fashion is accessible and aligned with the needs and lifestyle of Canadians and Quebecers. For me, Montreal is a happy mix of designers, manufacturers, and key retailers, creating the most fertile soil for a flourishing industry like ours.

 

Montreal is also an important hub for major Canadian retailers and home to many of their headquarters. As a matter of fact, several of those companies are recruiting talents around the world with jobs coming with a large set of added benefits. All that taken into consideration, I’m convinced that our fashion will never stop evolving.

 

You are now a valued collaborator of MFW22 and mmode, two entities meant to promote local fashion across all brands. Clearly, you rather bring the industry together than playing solo. Why is that?

 

I strongly believe that together, we go further. By joining forces, we can find better solutions to issues that retailers and other local fashion actors are facing. Speaking on a united front also guarantees maximum impact while giving us more weight in the eye of the consumer.

 

 

In 1996, you became the owner of la Vie en Rose. Twenty-five years later, how would you say Quebec fashion has changed?

 

Local fashion has evolved immensely since my first foray into the field. Technological innovations have undoubtedly revolutionized the industry. The online experience, the extensive product offering, and express shipping have become prominent factors in its development, here and elsewhere. Moreover, I’m pleased to see that local economy and ecological welfare are now part of the discussion. Consumers want to purchase locally made clothes which are less harmful to the environment. 

 

Click here to learn about la Vie en Rose activities taking place during Montreal Fashion Week! 

 

 

CRÉDITS :
Entrevue et texte : Joëlle Paquette, révision par Jhan Boyer Gignac