En mode croissance 2020 : Léonie Daigneault-Leclerc - Gaia et Dubos

Léonie Daigneault-Leclerc est une entrepreneure membre de la cohorte 2020 du programme En mode croissance de l'Accélérateur mmode. Elle est la designer et fondatrice de Gaia et Dubos (@gaiadubos), une entreprise de mode durable pour femme qui offre des vêtements entièrement écologiques fabriqués à la main au Québec.

 

1. D’où viennent Léonie Daigneault-Leclerc et son entreprise Gaia et Dubos?

Je suis une jeune maman entrepreneure de 28 ans. J’ai un diplôme collégial en Design de mode où je me suis spécialisée en mode féminine, j’ai un baccalauréat en Commercialisation de la mode et une Maîtrise des arts en mode spécialisé en mode durable. 

C’est dû à mon mémoire de maîtrise que j’ai fondé ma compagnie Gaia et Dubos ainsi que le blogue du même nom. Mon but était d’instruire les consommateurs à faire des choix responsables quand ils choisissent leurs vêtements et en prennent soin.

Au départ, je ne pensais pas que la mode et une éthique environnementale pouvaient être jumelées. Pourtant, je viens d’une famille qui a l’écologie très à coeur.

Toutefois, la première collection que j’ai lancée durant mes études était à 50% en cuir de vache. Une matière définitivement pas écolo. Au début, je pensais que la mode écologique c’était du macramé et du patchwork pas beaux destinés aux hippies.

J’ai étoffé mes connaissances sur la consommation durable durant mes études. Ensuite, j’ai voulu appliquer tout ce que j’avais appris pour créer une collection éthique et c’est là que Gaia et Dubos est née.

 

  1. Comment ton entreprise se différencie des autres dans le même domaine?

Gaia et Dubos c’est l’amalgame d’un look contemporain et élégant, avec une expertise haut de gamme et une fabrication au Québec à partir de matière entièrement écologique. C'est le mariage entre élégance et développement durable. 

Avant de lancer ma première collection, je travaillais aussi sur mon blogue qui parlait de mode durable. Cela m’a beaucoup aidé à trouver mon audience et ma clientèle. 80% de mes ventes viennent du Québec et je sais que c’est grâce au trafic sur mon site web et à ma présence dans les médias.

 

 

  1. Quelle est ta plus grande fierté lorsque tu penses à ton entreprise?

Me ténacité!

Tout n’a pas toujours fonctionné. Quand j’ai commencé il y a trois ans, les résultats de ventes étaient tristes. Je ne pouvais pas vivre de ça, mais depuis quelques mois on a remonté la barre et ça va bien. Je pense que ma ténacité à vouloir que ça fonctionne et à ne pas lâcher est très payante en ce moment. J’essaie plein de nouveaux trucs et je n’ai jamais baissé les bras.

  

  1. Quels sont les plus grands défis de votre croissance?

Faire des ventes. Ça peut sembler basique, mais aller chercher des nouveaux clients est la partie la plus difficile. Une fois que j’ai une nouvelle cliente, elle va revenir et devenir fidèle. J’ai un taux de retour de 30% à 40% de clients qui reviennent acheter sur mon site. Convaincre quelqu’un d'acheter une première fois chez nous, c’est le plus gros frein à ma croissance.

 

  1. Quel est le meilleur conseil qu'on vous ait donné?

"Commence avant d’être prêt." C’est dans un podcast de Marie Forleo qui s’adresse aux entrepreneurs que le marketeur Dereck Halpern a conseillé de créer son audience avant de lancer son produit. C’est là que j’ai eu l’idée de lancer mon blogue qui m’a permis d'acquérir une audience, une liste d’abonnés, un référencement important pour mon site web et de monter mes réseaux sociaux.

J’ai toujours gardé cette idée en tête : de s’ajuster en chemin, de lancer des produits même s’il ne sont pas encore parfaits. Il faut se lancer au plus vite, sinon on attendra toujours par peur de ne pas être parfait.

 

 

  1. Que recherchez-vous dans l'Accélérateur?

Tellement de choses! Je cherchais des guides pour m’aider à m’élever et j’y ai découvert une communauté enrichissante. Juste d’être 12 entrepreneurs qui peuvent échanger ensemble et se supporter, ça fait une énorme différence. On est tous des entrepreneurs dans la même industrie et nous partageons tous les mêmes problèmes et joies. On est dans le même bateau, alors de pouvoir échanger c’est très édifiant.

  

7. Quels sont tes projets et objectifs pour l'avenir?

Avenir proche : je lance une ligne pour homme!

Je refais aussi les fondements de mon entreprise. J’apprends comment déléguer et automatiser les processus. Des choses un peu moins excitantes, mais qui aident énormément à grandir. 

À long terme, j’aimerais devenir LA référence en mode durable au Canada. Continuer de grandir et impacter la vie de milliers de clientes qui veulent mieux consommer.

 

8. Comment pensez-vous que la crise de la COVID-19 va changer l'industrie et votre travail dans l'avenir?

Je pense que la prise de conscience sur l’importance de l’achat local est incroyable et sera bénéfique et restera à long terme. C’est comme si les gens réalisaient enfin que si on n'encourage pas l’économie locale, il n'y en aura plus d’économie locale.

 

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