Par Jhan

MAMANS DANS LA MODE | Marie-Josianne Séguin

Chez #mtlstyle, le mois de mai 2021 se célèbre sous le signe des mères. Bienvenue dans notre dossier spécial consacré aux femmes exceptionnelles qui façonnent la mode d'ici et mènent une double vie : mamans et entrepreneures aguerries.

Fenêtre sur le quotidien trépidant de femmes lumineuses, déterminées et ambitieuses qui vivent la maternité avec aplomb et passion. Septième rencontre d'une série de neuf avec Marie-Josianne Séguin, la fondatrice et créatrice de SegSea. Une marque de maillots de bain pour papas et fistons qui respire la bonne humeur, le plaisir, la convivialité et par-dessus tout la famille! Marie-Josianne, vous vous en douterez sans doute à ce point de la série, est maman (eh oui!) de deux garçons (Antonin et Axel) et elle a accepté de se livrer avec générosité sur son quotidien de mère et de femme entrepreneure. 

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En tant que femme entrepreneure dans l’industrie de la mode, comment arrives-tu à jongler entre la vie familiale et le travail Qu’est-ce qui t’aide à garder une balance?

MJS: Mon bureau/atelier est chez moi. Ça me permet d’être présente au maximum pour ma famille. Je m’oblige à me réveiller avant les enfants pour penser à moi en premier : Yoga, jogging et/ou méditation pour préparer ma journée. Je suis donc prête par la suite à réveiller les enfants, préparer les déjeuners, les collations… à 8h00 les enfants partent pour l’école, je fais couler mon café et j’ouvre l’ordinateur. Comme je travaille majoritairement de la maison, mes enfants ne vont pas au service de garde. Ils vont à l’école en vélo et reviennent pour le diner. Je dois avouer qu’ils doivent quand même s’occuper un peu par eux même sur l’heure du lunch, mais au moins je ne suis pas très loin! Mais notre moment le plus important de la journée est le souper. Tous les jours, nous soupons en famille. C’est le moment de discuter ensemble de nos journées. Évidemment, comme tout entrepreneur il m’arrive de retravailler le soir, mais le sentiment de culpabilité est moins présent comme je suis physiquement à la maison et présente pour les derniers bécots avant le dodo!

 

Travailler au quotidien avec sa famille (ses enfants, son conjoint) et donc ramener son rôle de maman au boulot, c’est comment? Le plus beau là-dedans? Le plus confrontant? 

MJS: Comme je fais des maillots de bain pour hommes et garçons, ma famille est toujours dans ma tête. Mes créations sont pensées pour eux, ma famille fait partie de mon univers créatif! C’est donc parfait de les avoir « pas très loin »… Si j’ai besoin de faire une séance d’essayage, mes mannequins sont toujours disponibles!  

 

Quels conseils donnerais-tu à d’autres femmes entrepreneures qui fondent une famille? 

MJS: Pour avoir déjà été une mère salariée, je trouve que j’ai maintenant le meilleur des deux mondes en étant à mon propre compte. Je choisis mon horaire selon les besoins de ma famille et selon mes capacités. Mon meilleur conseil serait de prendre le temps de souper avec sa famille. C’est une petite heure précieuse qui vous obligera à passer du temps de qualité ensemble.

 

Un modèle d’entrepreneur féminin de la relève qui t’inspire et pourquoi?

MJS: Elle n’est peut-être plus une relève avec toutes ses années dans le portrait de la mode, mais elle est nouvellement maman. La journaliste et blogueuse mode Lolitta Dandoy (@lolittadandoy) m’impressionne comme nouvelle maman entrepreneure. À 40 ans avec un jeune enfant, elle semble concilier à merveille ses 2 rôles. On sent que sa famille est maintenant au cœur de ses priorités, mais que son nouveau rôle est loin de l’empêcher de poursuivre sa passionnante carrière.

La dernière entreprise mode locale pour laquelle tu as craqué?

MJS: La peach bum, une entreprise montréalaise créée par l’artiste Kim Grisé qui propose des « crewnecks » avec des illustrations ludiques aux inspirations nostalgiques des années 80-90. J’en ai acheté pour toute ma famille!!!!


Pour suivre Marie-Josianne et son entreprise SegSea


CRÉDITS
photos: Sonia Guertin / 
texte: Marie-Josianne Séguin et édité par Jhan Boyer Gignac